Dans son premier livre Mes gens (1998), Maurice Fichet nous halait en portrait ses grands-parents, son oncle… tous personnages hauts en couleur, qué li, invecti, faisait endaêvaer. Dans son deuxième, Cllémence ou le vilan à pépère (2002), il nous racontait son expérience de grand-père. Et depuis, il nous manquait, bien que nous le savions fort occupé à travailler au grand dictionnaire. Eh bien, le revoici avec Bouone et Bouonotte, l’histoire à peine romancée de ses ancêtres au XIXe siècle. Le récit est toujours aussi vivant et la langue tout simplement incroyable. La richesse du vocabulaire ne cesse de surprendre et même si certains mots nous paraissent inconnus, leur emploi nous les fait souvent comprendre sans avoir besoin de se référer à la traduction en français qui accompagne le texte original. Ch’est de la belle ouvrage…
Maurice Fichet, Bouone et Bouonotte, Bricquebec, éditions Magène, 2012, 220 p., 19,00 €.
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