Quand le château de Bricquebec devenait monument historique

En 1840, li y a 180 ans, le château médiéval de Bricquebec était inscrit sur la première liste des monuments historiques établie en France. Ils étaient douze pour le département de la Manche et environ 1000 pour la France entière. Les bâtiments encore debout menaçaient ruine et les municipalités successives de Bricquebec s’efforcèrent d’obtenir des subventions pour les aider à conserver la partie qui appartenait alors à la commune : le donjon et la tour de l’horloge. Mais ce n’est qu’en 1889 que les élus parvinrent à leurs fins et que fut entreprise une campagne de travaux qui permit de sauver l’ensemble pour notre plus grand bonheur : imaginez combien serait vide le ciel bricquebétais sans son donjon ? Et combien serait triste le marché du lundi s’il n’était rythmé par la cloche de l’horloge ?

Ce sont ces péripéties que nous conte Jeannine Bavay dans le N° 104 de la Voix du donjon à travers un article fortement documenté et illustré. Au sommaire aussi de ce nouveau numéro, le troisième épisode des « Parachutistes de l’Epinay ». Cette dernière partie nous permet de suivre les prisonniers américains passés par Bricquebec et Les Perques tout au long de leur périple vers les stalags d’Allemagne. Retour également sur leurs conditions de détention et les danger encourus. Une estimation de leur nombre est esquissée.

Un événement plus local, l’inauguration du calvaire de l’Étang-Bertrand en 1930 nous est également présentée avec de nombreuses photos d’époque.

Vous pouvez vous procurer ce premier numéro de l’année 2020 comme d’habitude auprès de la Maison de la presse de Bricquebec ou celle de Valognes, ou encore au local des Amis du donjon aux heures d’ouverture, ou enfin par correspondance.

C’est encore le moment de vous abonner – ou de renouveler votre abonnement – afin de ne rien perdre des numéros qui vont marquer cette année 2020.

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Magneville à l’heure solaire dans la Voix du donjon n° 103

Dans son numéro 103, La Voix du donjon met en lumière un objet ancien peu ordinaire : un « bloc gnomonique », c’est un dire un bloc de pierre où ne sont gravés pas moins de 17 cadrans solaires, donnant tous l’heure exacte simultanément, en fonction de la position du soleil. Cet objet était présent dans le jardin de l’ancien presbytère de Magneville jusque vers 1990. Dans son article, Dominique Béneult nous détaille également les règles qui président à la conception d’un cadran solaire en partant de la description de celui qui est installé verticalement sur l’église du village.

Dans ce n° 103, on parle également de la ville jumelle de Bricquebec en Angleterre, New Alresford, et des 35 ans du jumelage. Y figure aussi la deuxième partie de l’étude sur les « Parachutistes de l’Épinay », c’est à dire des paras américains prisonniers en juin 1944 au manoir de l’Épinay, sur la commune des Perques. C’est enfin l’occasion de découvrir un texte inédit de Charles Frémine sur la foire de Fierville et une légende tournant autour de la statue de Napoléon Ier à Cherbourg, œuvre du Bricquebétais Armand Le Véel.

Vous pouvez vous procurer ce nouveau numéro comme d’habitude auprès de la Maison de la presse de Bricquebec ou celle de Valognes, ou encore au local des Amis du donjon aux heures d’ouverture, ou enfin par correspondance.

C’est le moment de vous abonner – ou de renouveler votre abonnement – afin de ne rien perdre des numéros qui vont marquer cette année 2020.

La Guerre des haies dans la Voix du donjon n° 102

Avec son numéro 102, la Voix du donjon fait une incursion plus au sud en parlant de la « Guerre des haies » et notamment des combats autour de Montmartin-en-Graignes en juin 1944. Un témoignage inédit laissé par Marcel Senécaille, un Cherbourgeois réfugié dans ce village des marais de Carentan, qui s’est retrouvé pendant plusieurs jours au cœur d’un bataille meurtrière. L’auteur travaillera à Bricquebec quelques mois plus tard comme interprète au service américain chargé de l’indemnisation des biens bombardés (U.S. Claims).

Dans le n° 100, Michel Philippot nous avait présenté l’histoire de Ramon, ce Catalan espagnol caché des Allemands à Bricquebec en 1943-44. Il poursuit en nous racontant la visite de sa petite-nièce dans le Cotentin et sa quête personnelle dans l’Aude sur les traces de Ramon. Rémi Pézeril complète le sujet en nous présentant la Guerre civile d’Espagne, un conflit largement méconnu en France aujourd’hui.

Vous pouvez vous procurer ce nouveau numéro comme d’habitude auprès de la Maison de la presse de Bricquebec ou celle de Valognes, ou encore au local des Amis du donjon aux heures d’ouverture, ou enfin par correspondance. Par ailleurs, il est toujours possible de s’abonner, et d’ainsi obtenir l’ensemble des numéros déjà parus pour l’année en cours.

Le N° 101, un numéro double pour les 25 ans de la Voix du donjon

À l’occasion des 25 ans de la revue, la rédaction de La Voix du donjon a décidé de frapper fort : le N° 101, composé de 80 pages (au lieu de 36 habituellement), comporte un article sur chacune des 14 communes du pays de Bricquebec, sur des sujets jamais encore traités spécifiquement dans la revue, allant de l’Antiquité au XXe siècle. Trésors cachés et histoires inédites du pays de Bricquebec : une formidable plongée dans le passé des communes qui prouve, s’il en était besoin, la formidable richesse de notre histoire locale.

Au sommaire : Le Pays de Bricquebec (Jean-Pierre Le Goupillot) – Regards sur Sottevast antique et médiéval (Jean-Pierre Le Goupillot) – Le manoir des Perques (Julien Deshayes) – L’ancien presbytère du Valdecie (Julien Deshayes) – Négreville sous l’occupation anglaise (Jeannine Bavay) – Le château des Galleries à Bricquebec (Marie-Andrée de Trémiolles) – Le manoir du Valjouet au Vrétot (Jeannine Bavay) – Par les chemins de Quettetot : les croix et le calvaire (Jeannine Bavay) – La seigneurie de Saint-Martin-le-Hébert au début du XVIIIe siècle (Nicolas Abraham) – Morville et l’hôpital de Coutances (Nicolas Abraham) – La fromagerie de Belleville à Breuville (Jeannine Bavay) – La Cour de Magneville en 1920 (Jeannine Bavay) – Le bombardement du 11 novembre 1943 à Rauville-la-Bigot (Pierre Le Goupillot) – Crash à l’Étang-Bertrand (Mickaël Simon et Georges Dennebouy) – Rocheville : La Voué de la forât et l’Assemblée Normande (Rémi Pézeril) – Actualité des livres : Maupassant, trois vies (Françoise Halley des Fontaines).
Sommaire avec résumé des articles ici.

Les abonnés recevront ce numéro exceptionnel sans supplément. Pour les autres lecteurs, il est possible de vous le procurer dans nos points de vente habituels, ou auprès des Amis du donjon, au prix de 15 €.

Le dernier numéro de l’année passée n’étant pas encore sorti, il est encore possible de vous abonner pour 2019 et d’acquérir ainsi les numéros 100 à 103 au prix habituel de l’abonnement (30 € franco de port).

 

Un livre sur les avions du 75e anniversaire du Débarquement

Mickaël Simon, collaborateur occasionnel de La Voix du donjon, annonce la sortie prochaine d’un livre consacré à la forte activité qu’a connu l’aéroport de Cherbourg-Maupertus durant les commémorations du 75e anniversaire du débarquement. Cet ouvrage, intitulé Neptune 75, en retracera la chronologie et le contexte historique, en faisant la part belle aux photographies.

Cliquez sur l’image pour lire le dos de couverture

Principalement destiné aux passionnés d’aviation, ce livre pourra néanmoins surprendre les amateurs d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les Manchois curieux de découvrir leur aéroport sous un angle inédit.

Mais avant de finaliser ce projet et de le faire imprimer, l’auteur aimerait avoir un minimum de visibilité pour se lancer. Aussi, si vous êtes intéressé, vous pouvez manifester votre intérêt par un petit commentaire par courriel à cette adresse afin d’évaluer le nombre d’exemplaires à imprimer qui sera forcement très limité.

Ce livre se présentera sous la forme d’un ouvrage de 174 pages au format A4 à l’italienne, 290 photographies en couleurs, au tarif de 28 €.

Mickaël Simon, spécialiste de l’histoire aérienne, est déjà l’auteur de deux précieux ouvrages sur les opérations aériennes alliées sur le Cotentin entre 1941 et 1944 : Combats aériens sur le Cotentin (éd. Isoète, 2010) et Tombés sur le Cotentin (éd. Isoète, 2014).

Sur les traces de Ramon, de la Catalogne à Bricquebec

Marie-Josée Bruch, Paulette Delacour et Michel Philippot à l’exposition sur la Voie verte à Bricquebec, devant le panneau relatant l’histoire de Ramon Bruch (1906-1985)

Un jour de l’été 1943, Gustave Philippot, fermier au Boulay à Bricquebec, découvre près de chez lui un fugitif affamé. Il s’agit de Ramon Bruch, un Catalan espagnol d’une trentaine d’années. En 1939, il a fui les troupes franquistes en passant les Pyrénées et a été interné dans le sud de la France comme des milliers de ses semblables. Lorsque la zone dite « libre » est envahie en novembre 1942, il tombe aux mains des Nazis qui l’envoient au camp de travail d’Aurigny. Le long de la côte de Cattigny, il réussit à sauter discrètement du camion qui l’emmène à Cherbourg. La famille Philippot va le cacher sous les habits d’un ouvrier agricole jusqu’à la Libération. Il restera à la ferme jusqu’en 1947, lorsqu’il retrouvera la trace de son frère installé dans l’Aude.

Michel, le petit-fils de Gustave Philippot, a mené l’enquête sur les traces de Ramon. Il a pu reconstituer son parcours et retrouver sa famille. Avec sa tante, Paulette Philippot-Delacour, qui a bien connu le fugitif, et le soutien des Amis du donjon, il a accueilli sa petite-nièce, Marie-Josée Bruch, le 22 mai dernier à Bricquebec. Ils ont successivement visité la ferme du Boulay, la maisonnette où Ramon s’était caché à l’origine, et l’exposition 1939-1945 sur la Voie verte où un panneau est consacré à son histoire.

Michel Philippot a publié le résultat détaillé de ses recherches dans le numéro 100 de la Voix du donjon sous le titre Un Républicain espagnol s’évade à Bricquebec !

 

De l’inédit sur la Libération dans le N° 100 de la Voix du donjon

À l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement, le centième numéro de la revue est entièrement consacré aux années 1943-1944 avec plusieurs sujets totalement inédits. Avec tout d’abord, une histoire étonnante, celle de Ramon, un Républicain espagnol qui s’échappe en 1943 du camion qui l’emmène en déportation à Aurigny, et qui sera caché dans une ferme de Bricquebec  jusqu’à la Libération.

La traduction d’un texte inconnu d’une correspondante de guerre anglo-américaine permet ensuite de décrire l’accueil des premiers Américains à Bricquebec et la face obscure de la Libération, lorsque des  femmes sont humiliées sous couvert d’épuration.

À partir d’un article d’un autre journaliste américain, il est nous est révélé que plusieurs centaines de parachutistes ont été retenus prisonniers au manoir de l’Épinay, sur la commune des Perques, pendant une dizaine de jours en juin 1944.

Vous pourrez enfin vous imprégner de la méthode utilisée durant la Bataille de Normandie par les soldats et civils américains pour apprendre à prononcer le français, ce que n’ont pas oublié les plus anciens d’entre nous !

La Voix du donjon n° 100 (10 €) : Encore un numéro passionnant et indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à la Libération. Vous pouvez vous le procurer comme d’habitude auprès de la Maison de la presse de Bricquebec ou Valognes, ou encore au local des Amis du donjon aux heures d’ouverture, ou enfin par correspondance en utilisant le formulaire dédié.

Le N° 100 est le premier de l’année 2019, profitez-en pour vous abonner.

 

Expo sur la Seconde guerre mondiale dans le pays de Bricquebec

Les Amis du donjon proposent une exposition en plein air relative à la période 39-45. Situés sur la Voie verte, au carrefour des routes de Port-Bail et de Carteret, une vingtaine de panneaux présentent des photos en grand format, assorties de commentaires, sur l’Occupation, la Résistance et la Libération dans le pays de Bricquebec.

À visiter lors d’une promenade à pied.

Exposition jusqu’au 15 juillet 2019.

Quand la justice se rendait à Valognes

Le numéro 32 (année 2018) de la revue Val’Auna, paru il y a quelques semaines, est essentiellement consacré à « La Justice à Valognes autrefois ». En 1926, la suppression de l’arrondissement de Valognes entrainait la disparition de la sous-préfecture et le déménagement vers Cherbourg de plusieurs administrations et du tribunal de 1ère instance. Avec la réforme de 2009, le tribunal fermait définitivement ses portes.

Dans ce numéro, les auteurs reviennent sur plusieurs siècles d’histoire d’exercice de la justice à Valognes avec les bâtiments successifs, la prison, et tout le personnel qui y était attaché, juges, procureurs, avocats, greffiers, etc. Mais le regard doit être plus large, puisqu’une bonne partie des habitants du Cotentin étaient justiciables des tribunaux de Valognes et l’histoire de cette institution participe donc de l’histoire de tous.

« Le soldat et la réfugiée », un récit de Jacques Blin

Avant son décès, notre ami Jacques Blin, disparu en mai dernier, avait mis en forme le récit de la rencontre de ses parents en 1941, sur fond de guerre et d’occupation. Il bénéficiait pour cela du journal de son père et de celui de sa grand-mère maternelle qui permettent de restituer aussi les conditions de vie au début du second conflit mondial. Les Amis du donjon viennent de publier ce texte sous la forme d’un numéro hors série.

Jacques Blin, « Le soldat et la réfugiée (1936-1941) », La Voix du donjon, Hors série, 2016, 52 p. – Disponible auprès des Amis du donjon au prix de 14,00 €.